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 Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise]

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Gabriel Gôto

Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise] 433376Humain
Gabriel Gôto
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MessageSujet: Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise]  Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise] EmptyMer 17 Déc - 16:42

Le petit bruit régulier du tissue se frottant sur la surface cylindrique et encore à moitié mouillée d’un lavage impeccable rompait le silence qui régnait dans la salle. Il était bientôt minuit, le bar devait fermer dans environs une heure mais la plupart des clients étaient déjà partis. Il semblerait que les fréquentations étaient plutôt de bonne éducation, sachant quand s’arrêter de prendre du bon temps pour ne pas être un poids le lendemain à leur travail. Cela pouvait être une chose dont il fallait se réjouir, que les habitants de Shibazaki soient corrects, pourtant Gabriel aurait bien  aimé avoir une autre compagnie que celle qu’il avait en ce moment, c’est-à-dire aucune. Enfin il se rassurait car pour lui tout allait en  s’améliorant. L’ouverture du Cynisme fumeur avait été un franc succès, bien que son démarrage pris un certain temps la soirée c’étant terminée avec une salle pleine ainsi que le comptoir jusqu’à la fermeture ! Il ne pouvait nier que d’avoir accepté Shéhérazade en tant que danseuse avait beaucoup aidé au lancement. Bien que la petite fille était peu bavarde et que son loup était un peu réticent à sa présence, globalement ils s’entendaient bien. Ce défi se conclut pour Gabriel avec un bénéfice plutôt honnête et qui lui permirent d’avoir un plus grand espoir pour le futur de son échoppe. Bien qu’il n’était pas partit défaitiste il est vrai qu’il avait éprouvé une certaine peur que le fruit de ses efforts se solde par un échec des plus cuisants et amer. Mais toutes ces vilaines pensées avaient dorénavant quittées sont esprit pour se faire remplacer par ses projets d’avenir un peu trop optimiste, mais qui pouvait bien se proclamer hors de toute espérance en ce bas monde où l’espoir est la plus puissante des pensées. Et c’est ainsi que le Cynisme Fumeur, au barman étrange et très sarcastique, gagna une réputation grandissante. Elle ne fut pas non plus fulgurante comme il l’aurait préféré, mais suffisante pour subvenir aux besoins primaires du bar. Au bout de la première semaine, Gabriel pouvait se vanter d’avoir quelques clients qu’il considérait comme « fidèles ». D’ailleurs les comptes à la fin de cette semaine le conforta de continuer dans la voie qu’il avait choisi, en fait son objectif n’était certainement pas de posséder le bar le plus connu et fréquenter de toute la ville. Cela aurait été un pari trop risqué et qu’il ne pourrait pas tenir de toute façon puisqu’il ne le voulait tout simplement pas. Non, il visait plutôt de posséder un véritable bar d’habitués, venant déguster un bon verre d’un alcool de grande qualité ou même un thé de très bonne facture. Une bonne clientèle serait plus appréciable pour lui plutôt que des personnes peu fréquentables qui auraient un comportement des plus inadéquats. Ce que redoutait un peu Gabriel c’était si une querelle éclatait dans son bar et que les protagonistes en viennent à utiliser la magie…car étant un exorciste sans pouvoir, donc équivalent à un simple humain, il ne pourrait que contempler la destruction pure et simple de son établissement. Certes il connaissait le maniement du sabre et il savait se défendre à main nue, il pourrait même surprendre quelques exorcistes ou démons s’ils en venaient aux mains. Après tout, il était considéré comme un humain mais sa force égalait les plus aguerri des exorcistes. I espérait que ce jours tarderait le plus possible à arriver, au moins le temps que ça réputation ne puisse pas se faire entacher par un tel incident et aussi qu’il ait assez d’argent de côté pour gérer la reconstruction et le ravitaillement. Oui il ne se voilait pas la face, il arriverait forcément un moment où il devrait faire face à cette situation, et si la chance ne le voulait pas dans ses bras il y aurait peut-être affaire à plusieurs reprises.

Secouant sa tête, le barman se sortit de ses pensées, il avait arrêté d’essuyer son verre et ses mains n’avaient pas bougé comme son corps d’ailleurs… lui donnant une allure raidie et fort ridicule. Soupirant de sa propre incapacité à trop se concentrer à partir d’une certaine heure, il continua de laver le dernier verre qui avait servi ce soir. Encore un chiffre correct et même en progression ce qui le fit sourire en regardant la caisse fermée pour des raisons évidentes de protection. L’étape suivante, après la fermeture du bar était le compte de la soirée, bien qu’il en ait à peu près une idée globale le jeune homme était méticuleux avec ce genre de chose. Posant le contenant là où ses congénères étaient déjà présents, Gabriel s’étira un peu, levant ses bras au ciel et exprimant son soulagement d’un râle las. Le barman sauta par-dessus le comptoir, c’était plus rapide et il fallait l’admettre assez classe, et il alla dans la salle inspecter si les tables étaient bien propres, qu’il ne restait pas une seule oubliée dans la catégorie des propres et scintillantes. Armé de son chiffon, il passait nonchalamment celui-ci sur les surfaces qu’il pouvait considérer comme mal nettoyer. Cela relevait plutôt de son côté maniaque car n’importe qui d’autre n’aurait remarqué les « tâches »et autres éléments perturbateurs que Gabriel enlevait. Lorsqu’il eut finit de vérifier son œuvre le jeune homme souri devant la magnificence de son bar, il en était fier et on ne pourrait lui enlever. Il retourna sur ses pas et lança une musique Jazz douce et calme pour poser une ambiance plutôt poétique et nostalgique. Certes il n’avait jamais vécu dans durant l’âge d’or de ce genre mais il était un grand admirateur des légendes qui avaient su porter ce style à son paroxysme. Et il fallait l’admettre c’était ce genre de musique qui allait le mieux à son bar,  bien que les musique orientale étaient fortement appréciées mais uniquement parce que Shéhérazade dansait dessus, du coup pouvait-on vraiment parler de musique appréciée et reconnue…dans une certaine mesure oui mais encore il fallait que le moment soit bien choisit. Le jeune homme secoua encore la tête car il était de nouveau partit dans une digression s’adressant à lui-même. Si cela continuait il allait penser qu’il devenait fou, heureusement qu’il ne s’exprimait pas à voix haute en ces moments-là. Heureusement pour lui il avait repris ses esprits justes à temps car la petite clochette avertissant que la porte s’ouvrait retentit dans un son clair et joyeux. Le froid s’engouffra rapidement dans la salle, il neigeait un peu dehors et quelques flocons vinrent embrasser le sol boisé de la salle avant de fondre laissant plusieurs gouttelettes se parsemer devant l’entrée de la salle. Gabriel avait tourné le dos à la cliente pour aller chercher une tasse et une coupelle derrière lui, il servit du thé vert bien chaud qu’il c’était préparé un peu plus tôt dans la soirée et qui restait à bonne température pendant plusieurs heures, même s’il avait atteint ses limites car la tasse n’était pas aussi chaude que la dernière fois qu’il s’en était servi. Il entendit le client se poser sur une chaise du comptoir alors il se retourna et avança vers…la cliente pour le coup. Cette surprise se vit un peu sur son visage mais n’altéra pas son mouvement de marche qu’il acheva sans problème. Gabriel posa la tasse dans la coupole près de la jeune femme :


« Cadeau de la maison, par ce temps un bon thé ça ne peut que faire du bien. Voici la carte du bar je vous laisse le temps de regarder.

Laissant un petit silence s’installer, même si la musique en fond était toujours présente, le barman s’en alla se servir lui-même une tasse de thé. Il se posa sur la chaise haute de son côté et il sortit sa longue pipe de sous son Kimono. Déposant du tabac à l’intérieur du pot il l’alluma avec une alumette qu’il déposa dans le cendrier qui lui faisait fasse lorsque les feuilles se mirent à se consumer Aspirant une bouffée sans trop se presser, Gabriel apprécia le goût amer et assez particulier des feuilles qu’il utilisait. Puis il commença à faire sortir la fumée sous forme de petits cercles qui se maintenaient quelques secondes avant de disparaitre complétement dans l’air. La musique passa alors à un solo de saxophone, la partie préférée du jeune homme, qui osa se laisser emporter quelques secondes par la mélodie si envoutante. Il rouvrit son œil et le posa sur son thé admirant les vapeurs s’échapper, puis il posa sa pipe afin de prendre la tasse pour pouvoir siroter doucement ce délicieux breuvages qu’il aimait tant. Décidément les feuilles de tabacs et ce thé allaient très bien ensemble.

« Serait-ce le froid qui vous a contraint de faire halte ici jeune demoiselle ? »
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Esdess Amaterasu

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MessageSujet: Re: Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise]  Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise] EmptyLun 29 Déc - 12:38







Quand le sarcasme rencontre le sadisme.





Le sol et le ciel étaient poussiéreux d'un millier de grains rougi par le sang. Les nuages rosés par l'aurore semblaient pomper l'humidité morbide de l'hémoglobine qui creusait une rivière continue dans le creux des dunes de sable. La bataille avait fait rage une grande partie de la nuit et les oreilles des soldats du roi étaient encore assourdies par les cris stridents des dardagues. Les pinces avaient tranché bien des têtes et leurs dards pourfendues bien des ventres, d'ailleurs la terre ressemblait davantage à une mare sans fin de boyaux qu'à un désert. C'était il y a une semaine que la menace d'une colonie prête à passer la frontière entre Gobi et les Terres Arides avait été signalé au palais. Comme à chaque rasade qui impliquait le massacre d'une dizaine de Yaseis, le roi envoyait ses meilleurs agents et chargeait le plus beau parleur de ses conseillers pour convaincre Shibasaki de la nécessité d'une battue. Les créatures étaient  tuées en bêtes et la plupart des démons envoyaient au combat ne rencontraient pas plus glorieuse mort.

Aux pieds de la princesse d'Eikyuu la carcasse de la reine émit un désagréable gargouillis,  puis s'affaissa pour mieux maculer la plaine de son liquide noirâtre aux odeurs pestilentielles. D'un geste désinvolte Esdess essuya les éclaboussures foncées et encore fraîches sur le coin de sa joue. Les corps des scorpions géants étaient parcourus d'une substance brûlante et terriblement irritante. Elle provoquait un fourmillement incessant et désagréable. La moitié de son armée s'était faite avoir par la cuisante douleur. Elle jeta un dernier regard statique aux alentours dévastés. Au milieu de ce champ d'horreurs, les lointaines montagnes blanches des terres enneigées apparaissaient toujours plus immaculées. Une illusion de paradis dans cet enfer où la chaleur ambiante faisait déjà pourrir les chairs mortes.

-お姫様!ご無事ですか?!(Princesse ! vous n'avez rien ?!)

Les yeux d'Esdess se posèrent sur le colonel Fenrir. Ses grands yeux gris clair la fixaient, sans failles. Une partie de son armure avait été brisé. Elle pouvait entrevoir un morceau de métal encastrait dans la peau au niveau des côtes, mais il ne semblait pas broncher, ni même souffrir. Avec son don sismique Fenrir avait achevé une grande partie de la bataille. Il était une pièce importante dans les rouages de l'armée. La démone retira son épée d'un mouvement sec. L'arme, longue et fine, émettait une aura douce entre ses doigts. Sa délicate vibration apaisa son esprit assoiffé d'adrénaline.

-生存者はどれぐらいますか?Combien de survivants ?

-十人です、姫様。Une dizaine, Princesse.

-全員を殺しなさい、フェンリル。王の命令です。Tue-les tous Fenrir, ordre du Roi.

Son pied écrasa la tête d'un soldat agonisant. Sous son talon le crâne produit un craquement détestable. Esdess était la générale des divisions secrètes de l'Empire d'Eikyuu. Son sourire avait l'allure de la mort. Son regard était cynique et froid, aussi polaire et meurtrier que les grandes tempêtes du nord. De tous, elle était la pire.


Esdess cligna des yeux. Le manteau noir de la nuit avait fini d'étouffer dans ses ombres la ville et ses rues. Les habitants de Shibasaki n'étaient plus que quelques silhouettes informes qu'elle observait s'enfuir au coin d'un angle de maison ou d'une venelle impropre. Cela faisait plus d'un mois qu'elle apprenait à se faire à ses couloirs sans fins, grandes galeries où une centaine d'enseignes extravagantes exposaient des devantures bariolées de couleurs vives. Shibasaki était bien moins austère qu'Eikyuu. C'était un endroit où la joie transpirait à chaque sourire. L'harmonie qui envahissait l'archipel faisait naître une émotion languissante entre ses côtes, pareille à une lame elle transperçait le creux de son estomac et y y apposait une délicate coupure, une blessure que le temps ne guérirait pas. La mélancolie l'accueillait dans ses bras. Au palais où l'amitié, ni l'amour, n'existaient il n'y avaient que le pouvoir et l'ordre pour dicter sa loi. Elle était maîtresse d'un endroit bercé par la peur. Jusqu'à présent, elle n'avait pas connu la paix, ni l'agréable silence d'une nuit qui n’abritait aucun complot. Cette première fois avait un gout de cendres.

Le tatouage sur sa poitrine se mit à luire, faible source de lumière dans le fond de cette toile d'encre que même les lampadaires peinaient à éclairer. Tatsumi n'était pas loin. Elle pouvait déjà entendre sa voix acerbe. Un peu plus et elle s'imaginait même son souffle saccadé par la colère et son haleine brûlante de haine. L'association avec l'exorciste n'était pas du tout repos. Il était arrogant et sur de lui, convaincu de sa bonne foi et de sa puissance. Sa haine des démons loin de la faire frémir, réveillait en elle une intense envie de sexe, de sang et d'action. Esdess aimait les relations dangereuses et apprécier réduire à la soumission les plus fervents opposants. En outre, Tatsumi avait le don de provoquer ses bas instincts. C'était comme si le moindre de ses gestes faisait hurler de faim la tigresse qui sommeillait dans un coin discret de son cœur. Viendrait le moment où celle-ci déchirerait les parois de chairs et prendrait sa place. Esdess délaisserait alors l'humanité pour n'être qu'une sauvage meurtrière. Mais pour l'heure, la nuit était glaciale, la lune haute et la place plus tranquille qu'un mouroir. Le rayon bleuâtre de son tatouage s'intensifia et si Esdess aimait pourtant se battre, elle s'enfuit à l'intérieur de la première échoppe qui se présenta à elle. L'envie n'était pas tant que ça à la bataille ce soir.Elle vivait un de ces rares moments durant lesquels son esprit perverti prenait le temps de ressasser ses actes passés. Dans ces instants d’introspection, elle apprenait alors à regretter ses actions. Ses pensées effleuraient le mot « erreur », puis s'envolaient. La princesse les effaçait sans remords car, douter, était la plus grande des trahisons. Sa seule allégeance aurait du suffire à excuser ses crimes. Nul besoin de se repentir dans un monde qui appartenait aux forts.  

Le bar dans lequel Esdess venait d'entrer était cosy. Il y régnait un désordre étrange, entre travaille du détail et ignorance de l'entretien. Le tout donnait un côté charmant au pub. Elle se détendit vite. Au comptoir se tenait un homme à l'aspect négligé. Sa présence était si peu hostile que s'en était déroutant. La guerrière ne connaissait que peu d'êtres vivants -hormis les gardiens des exorcistes-capables de ne pas dégager la moindre once d'animosité. Soit l'homme était un soldat avisé, au contrôle de son aura hors-pair, soit il était un abruti sans grande intelligence, un simplet dés plus simple pour ne pas être insultant. Par les deux, elle était intriguée. Sa curiosité fut récompensée par peu d'attente et vite marquée par l'arrivée du barman à son côté. Il se déplaçait en silence, pareille à un serpent lorsqu'il glisse sur le sol. Ses mains étaient longues, aussi pales que la lune. Des paumes fortes parfaites pour accueillir un cou même épais ou un gros couteau de boucher. Les phalanges presque translucides sous l'éclairage tamisé aux accents jazzy déposèrent une tasse de thé sur le comptoir boisé. Une agréable attention. Les hommes seraient-ils donc toujours trompés par l'apparence naïve d'une jolie jeune femme ?

« Cadeau de la maison, par ce temps un bon thé ça ne peut que faire du bien. Voici la carte du bar je vous laisse le temps de regarder. Serait-ce le froid qui vous a contraint de faire halte ici jeune demoiselle ? »

Les paroles du barman sonnèrent rauques. Le tabac avait brisé son timbre pour le transformer en un écho rocailleux et enroué, on aurait dit qu'il avait avalé un chat ou attrapé un vieux mal de gorge. Esdess contempla sa tasse silencieuse. Elle n'avait pas l'habitude de discuter, ni de s'extasier. La taquinerie et les méchancetés étaient sa principale source de communication. Aussi, entamer une conversation simple paraissait être un défi insurmontable pour la générale qu'elle était, tout en autorité et en hargne.

-Disons plutôt que je fuis un toutou des plus affectueux. -ironisa-t-elle de son habituel cynisme. Pas sur que Tatsumi apprécie vraiment la comparaison s'il avait jamais vent du propos.- Donnez moi ce que vous avez de plus fort, s'il vous plaît. -minauda-t'-elle, une main calée sous son menton tandis que ses prunelles d'un bleu assassin se rivaient sur les bouteilles de sakés qui envahissaient l'espace derrière le comptoir. Un thé ne serait jamais suffisant pour incendier son cœur de glace.

© Jawilsia sur Epicode

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Gabriel Gôto

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MessageSujet: Re: Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise]  Quand le sarcasme rencontre le sadisme [Pv Essdess + un invité surprise] EmptyDim 11 Jan - 16:40

Détaillant la jeune femme assise à son comptoir de son œil analyste, Gabriel se questionna sur la nature de cette dernière. Il n'était nullement question de sa race mais bien de ses occupations. Elle n'était clairement pas une femme à mener une vie paisible au coin d'un feu attendant patiemment que les journées s'écoulent, il pouvait facilement le repérer à sa manière de poser le même regard d’expert, de celui qui décortique le moindre et bref mouvement afin d’en extraire un maximum d’information. Si Gabriel était dans la moyenne en ce qui concerne cette voie, elle, devait certainement en être une maitresse dans cet art. Les magnifiques pupilles bleues turquoise de la belle femme assise à son comptoir perdirent quelques secondes le Gôto qui se demandait ce que cachait cette impression de froid qui logeait au fond de ces pupilles. C’était assez troublant de ressentir ce froid lorsqu’elle posait son regard sur lui, comme si elle faisait mourir les parties du corps qui osaient se soumettre à son regard. Et c’est en fermant son œil qu’il se sortit de cette effroyable pensée et retourna à son occupation de barman. Ce n’était pas le moment de se laisser aller à de telle pensée alors qu’une cliente était dans son bar, même si la dite cliente était le fruit de cette distraction cognitive. Il reprit une petite bouffée de tabac qui crépita doucement dans le fond de sa pipe en métal, il attendit un peu plus longtemps que d’habitude pour relâcher la fumée de sa prison de chaire. Libérée, elle s’envola et disparu ne laissant que son odeur dans son sillage comme seule témoin de son passage en ce lieu. Serpentant entre les lèvres et le comptoir, la fumée suivait une sorte de chemin presque forcé ce qui interpella Gabriel qui porta son œil curieux sur le sillage fantomatique qui disparaissait plus vite qu’une glace sous le soleil d’été. Il devrait prendre une autre bouffé pour pouvoir suivre la trace avec plus de précision, il ne patienta pas plus pour refaire pénétrer dans ses poumons ce poison au goût si tourmenteur. Il prit tout de même le temps de savourer avant de relâcher de nouveau la prisonnière qui se déplaça de nouveau à travers l’air tel un serpent sinuant sur le sable chaud d’un désert. L’œil plus qu’attentif de Gabriel suivit le chemin du fantomatique serpent mais la jeune femme lui demanda alors de lui servir un verre de son alcool le plus fort ce qui fit perdre sa concentration au jeune homme qui afficha pendant un bref moment une mine mêlée de déception et de tristesse mais qui s’estompa rapidement laissant son habituelle face souriante et un peu narquoise.

Se dirigeant tranquillement vers la femme aux cheveux bleus électriques, Gabriel eut le temps de remarquer qu’elle semblait lorgner sur les bouteilles de saké présentes sur les étagères du bar. Un sourire malicieux s’afficha sur les lèvres pâles du barman qui décida de mettre le paquet pour cette cliente de minuit, non pas pour l’impressionner mais car il n’avait pas souvent l’occasion de sortir tout le service à saké qu’il avait payé assez cher. Il posa donc un gros coffret en bois et sifflota joyeusement tandis qu’il ouvrait celui-ci, il avait un look ancien et abimé pour le rendre plus authentique. En son sein une cruche en porcelaine aux motifs datant du japon médiéval et deux coupelles telle celle dans lesquelles on pouvait boire à l’époque des samouraïs. Il n’en sortit qu’une car il n’allait pas boire et il disposa délicatement la cruche et la coupelle devant la jeune femme. Le coffre fut rangé en dessous du bar, à sa place habituelle et Gabriel se plaça sur la pointe des pieds pour attraper un de ses meilleurs sakés. Il n’était pas spécialement plus fort que les autres, cependant sa particularité état son goût intense et surtout particulier qui le plaçait clairement au-dessus de ses compères. Le Gôto servit le liquide dans la cruche, sa transparence était presque d’un autre monde encore plus clair que de l’eau d’une source l’alcool de riz rempli la cruche à merveille. Pendant un court instant Gabriel se laissa enivrer par l’odeur alléchante émanant du contenant en porcelaine. Il n’en doutait pas cette boisson saurait satisfaire la belle aux yeux de glaces, enfin on n’est jamais sûr à 100%, mais son instinct lui indiquait qu’il ne c’était pas trompé dans son choix.


« Bonne dégustation, c’est une belle arme que vous avez là…j’ai l’impression, cependant, qu’elle n’est pas là que pour décorer…

Le jeune homme s’arrêta alors brusquement, réalisant qu’il en avait peut-être trop dit et qu’il c’était montré mal-polit avec ses remarques. Il s’excusa alors dans la foulée :

-Veuillez me pardonner, j’ai manqué à mes devoirs.

Le jeune homme resta donc muet et se déplaça lentement vers le cendrier de son côté du bar pour y jeter le tabac qui avait rendu l’âme depuis plus d’une minute maintenant. Ceci fait, Gabriel but une gorgé de son thé vert, profitant de l’amertume des feuilles pour le faire sortir de son état de frustration. Il était un peu en colère contre lui-même d’avoir un peu outrepassé les limites, mais en même temps il ne pouvait pas s’empêcher de remarquer que la lame était bien trop polie pour être neuve et que la garde semblait usée, rendant incohérent l’aspect neuf de la lame. Ses vieilles habitudes d’ancien exorciste ne faisait pas que le servir, il devait être plus vigilent car sinon un jour on découvrirait qu’il n’est pas humain et qu’il fait partit d’une des familles d’exorciste les plus célèbre au monde. Sauf qu’avoir un membre sans pouvoir se révélerait désastreux et sa famille perdrait la face sans aucun doute. Gabriel se promit de redoubler d’attention afin de ne pas réitérer l’errer qu’il venait de commettre. Ce ne serait pas évident mais il devrait la respecter, il le devait à ses parents. Secouant la tête pour chasser ces pensées quelque peu triste, le jeune homme se dit qu’il pourrait profiter de n’avoir rien de spécial à faire pour analyser les stocks qu’il lui restait. Sortant un petit calepin à spirale et un crayon de papier, le jeune homme commença à compter les bouteilles d’alcool commençant par celles dernières lui : Vodka, Rhum et Whisky. Il comptait également les demis bouteilles car la moindre goutte étaient précieuses pour un barman.

Tout en faisant le compte précis de ses bouteilles Gabriel réfléchissait à l’avenir que son bar pouvait avoir, en effet depuis son ouverture il y avait quelques semaines le jeune homme avait remarqué que sa clientèle c’était bien agrandie. Son chiffre d’affaire médiocre au début avait monté en flèche en seulement une poignée de jour, passant de suffisant à confortable. Au début il est vrai qu’il n’était pas vraiment confiant avec l’arrivée de Shéhérazade et de Mashiro. En effet si leurs performances ne plaisaient pas le bar aurait sans doute été vidé de ses clients et Gabriel serait au chômage à l’heure qu’il est. Il avait pris un pari risqué mais qui au final paya au-delà de ses espérances. Les deux intervenants avaient su apporter la touche de personnalité supplémentaire au bar qui le rendait connu un peu plus chaque jour. Le bouche à oreille avait fait des miracles pour ce cas-ci puisqu’un nombre incalculable de fois on lui avait demandé si c’était bien ici le bar à la jeune danseuse à la technique exceptionnelle ou au chanteur à la voix envoutante. Gabriel répondait toujours avec le sourire d’attendre un peu et qu’ils auraient très vite leur réponse. Même si pour le moment les heures n’étaient pas fixent pour ces deux artistes de la nuit, le jeune barman commençait à cogiter à leur donner de vrai emploi du temps pour que ce soit plus facile à gérer autant pour lui que pour eux. Il imaginait même faire des soirées à thème avec une décoration spécifique, des boissons et des plats en accord avec l’ambiance et la prestation. Enfin pour le moment c’était un peu brouillon dans sa tête, mais il est vrai qu’il se laissait séduire par cette idée. Il prit la décision d’y penser sérieusement demain et d’en parler au deux concernés lorsque le projet sera un peu plus concret. Mais avant toutes choses, il fallait déjà se concentrer sur la situation présente et surtout sur la cliente qui semblait déguster calmement son saké. Gabriel continua donc de conter les stocks et il se rapprocha de la jeune femme, lui tournant le dos, afin de compter le Saké et les quelques alcools chinois.
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